Le premier Juillet 1940 , le Reich déploie sa propagande. L'ennemi entre en zone libre , passe la ligne de démarcation. Le journal local " le Populaire" se réduit à 2 pages. Une collecte de bouteille de verre est demandée aux habitants. Ils doivent déposer les "vides" à l'Union des Coopérateurs , Place Carnot.
Le Colonel Paul Paillole
dirige le contre-espionnage Français. Limoges à sa base rue Ernest Ruben. la "Poste travaux ruraux 112" voir le jour à Limoges. Jean Gatard fait parti du nombre.
Dénoncé , il sera conduit à la caserne Marceau. 
Né le 4 Juillet 1908 à Paris , il sera fusillé à Lyon le 6 Août 1943. Il reste un héros de la résistance. Il a comme compagnon d'arme André Lafarge des PTT et Jacques Dumas-Primbault des PTT , a l'arrivée des Allemands , il protège le matériel électrique et communique les informations sur les réseaux de communication de l'occupant.
Les espions brouillent les communications allemandes.
A Limoges , on voit arriver les journaux : La Croix qui s'installera place Haute de-la-Comédie sous la direction de Pierre Limagne, le "patron " est Alfred Michelin , et l'action Française qui partira ensuite sur Lyon. Le Populaire est supprimé le 17 Janvier 1941 sur rordre du ministère de l'intérieur. Le 7 Février parait le premier numéro de l' Appel du Centre. Le 12 Février Léon Betoulle n'est plus maire de Limoges, il est tremplacé par André Faure , nommé par Vichy. L'appel ne paraîtra plus 4 jours avant l'entrée de Georges Guinguoin le 17 Août 1944.
En Juin 1940 , Le Café de Bordeaux , au bas du Boulevard Gambetta , les premières réunions clandestines commencent. La résistance se met en route. Georges Guinguoin entre en clandestinité à Saint-Gilles-les-Forêts dont il connait tous les coins et recoins.