1941
LIMOGES :

10 Juin 1941 : " Lo Gran" Georges Guinguoin " le préfet de Limoges" instituteur à Saint-Gilles-Les-Forêts échappe de peu à la police. Il sera le libérateur de Limoges , futur chef des FTP.
Les 2/3 de la France sont occupés. Georges Guinguoin fait tourner sa ronéo (imprimante) pour éditer ses tracts.
lke 10 Février , une femme , sur dénonciation , la police arrête Marchadier dit "Max" responsable inter des 3 département (Haute-Vienne,Creuse,Indre) est arrêté , jugé et condamné à mort par le tribunal militaire de Clermont-Ferrand (Puy de Dôme).
Dans les heures qui suivent , le préfet de la Haute-Vienne Bard, le commissaire Messager, et les inspecteurs de police judiciaire foncent vers Saint Gilles Les Forêts. Georges Guinguoin aidé par un réseau avec Louis Gendillou et Anita , gagne la forêt.
La police de Vichy ne trouvera , ni le" terroriste" , ni son imprimante.. Il se cache dans le secteur de Soudaint-Lavinadière. en Avril , il est révoqué pour fabrication de cartes d'identité.
Il retourne à l'école de Saint-Gilles-Les-Forêts , pour y récupérer son stock de cartes d'identité. Fin 1941 , le chef des FTP , qualifé par le PC , de fou , d'indiscipliné passe dans la résistance armée.. Commandant des FFI , il arrive aux portes de Limoges en Août 1944.
Thérèse MENOT ,
dite "Titi" a 17 ans en 1940. Fille de cheminot engagé. Elle entre chez Gnome-et-Rhône , qui deviendra l' ARSENAL avec ses 3000 ouvriers y fabriquant les moteurs d'avions pour l'Allemagne. Au sein du réseau "Combat", elle fabrique de faux papiers, fausses cartes d'identité et tracts.
Le 4 Janvier 1944 , la gestapo embarque "Titi" , elle partira avec 980 femmes , entassées dans des wagons à bestiaux pour Rawensbrück : 3 jours de voyage une température de-27° à l'arrivée.
Le 10 Août 1941 Pierre Soulignac devient Président de la délégation spéciale de Saint-Paul-d'Ejeaux -Haute-Vienne.
Pendant cette période de guerre , malgré l'existence d'un camps de prisonniers politiques des Allemands et de la milice Française d'une part et de la Résistance et du maquis d'autre part , il réussit à empêcher tout combat et tout massacre. (extrait du livre La région de Saint-Paul-d'Eyjeaux en Limousin d'Yves Soulignac).
Il sauva de nombreuses personnes en établissant des cartes d'identité et de ravitaillement , notamment à ceux du STO (service-travail-obligatoire ) A la libération il est Commandant d'Armes de la place de Saint-Paul.
bureau du chef de camp
chambrée des gardiens
Un camp d'internement accueille dès 1940 des hommes considérés comme "indésirables" par le gouvernement de Philippe Pétain (communistes, Juifs, francs-maçons, anarchistes). Ce sont des hommes de tous âges, ouvriers d'usine, paysans, fonctionnaires, artisans, commerçants, maires ou élus.
Parmi eux :
- le philosophe des mathématiques Jean Cavaillès (qui parvient à s'évader en 1943, fusillé en 1944, il sera Compagnon de la Libération à titre posthume) - André Trocmé, le pasteur du Chambon-sur-Lignon (nommé Juste parmi les nations en 1971),
- le sénateur SFIO Georges Bruguier,
- Quincey, l'ancien adjoint de Maurice Thorez à la mairie d'Ivry,
- l'instituteur Eugène Odru (dit André Odru, qui sera commissaire aux effectifs des FTP de Corrèze).
Appelé officiellement "centre de séjour surveillé", ce camp est un vrai camp d'internement. Il est composé de baraquements en bois. Plusieurs miradors l'entourent avec des patrouilles. Les gardiens sont des groupes mobiles de réserves. Aucune activité n'est imposée.
Jean Cavaillès donne une conférence sur les mathématiques, un médecin, le docteur Wolf, donne également des cours ainsi qu'un instituteur de l'Ain.
À la fin de la guerre, ce sont des Allemands qui remplacent les prisonniers libérés par les hommes de Georges Guingouin. 
Il y avait aussi un camp à Saint-Germain-Les-Belles (Haute-Vienne)

et à Nexon

