Limoges , année 1940

 Nous sommes  en 1940.

Les réfugiés de Lorraine , d' Alsace arrivent par milliers.  Certains sont hébergés au Mas-Jambost, A Limoges , les trains déposent un ras-de-marée de réfugiés.  12 trains = 17 convois/jour.

Limoges dissimule ses lumières. En deux mois , Limoges verra sur son sol 200.00 réfugiés. Le centre du Mas-Jambost , accueille les réfugiés. 

L'essence est rare ,la presse ne peut pas publier....la peur augmente. Début Juillet de 8 à 10 millions de français fuient l'amée Allemande.

A ce moment Pétain , n'est pas encore au pouvoir.  Quelques heures suffisent à faire 300 morts sur nos routes le 19 Juin 1940. Tout a commencé vers 10 heures 30 du matin. Les bombes tombent semant la mort partout.

Le quartier des Bénédictins   reçoit la première bombe , un terrain vague. La seconde tombe sur une fabrique de meubles : Rougerie , rue des trois-Chatains. (avenue Locarno maintenant).

La troisème bombe tombe sur la cité des Coutures jouxtant la rue des Trois-Chatains.

Une autre bombe tombe sur le quai de la gare des bénédictins, tuant un sous-officier. Un bombarbier lache une torpille au dessus du Champ de Juillet (quartier dela gare). . 

L'ennemi  s'abat sur Razés , au nord de Limoges. Bessines suit sur la liste , un déluge de bombes tue neuf personnes et blesse trente autres. L'aviation bombarbe Bersac sur Rivalier . au Pont de Villars , l'ennemi attaque un convoi de marchandises et de réfugiés. Onze personnes seront tuées.

Les bombardements continuent : Saint-Sornin-Leulac, Bellac, Bussière-Poitevines, Saint-Junien, Saint-Léonard-de-Noblat.

 Léopold III se rend. La Belgique capitile , Les Belges (89 députés et 54 sénateurs) quittent la Belgique et arrivent à Limoges . Le Maire Léon Betoulle les accueillent. La Mairie se dote d'un hôpital souterrain fort de 60 lits.

Juin 1940 , les Limougeauds et les réfugiés vont vivre dans la peur des bombardements. Les abris ouvrent : rue. Elie-Berthet , Montjovis, Boulevard Victor-Hugo.

Le 22 Juin 1940 est signée l'armistice. La ligne de démarcation coupe la France en deux parties. Il faut alors un laisser-passer "Ausweiss" pour franchir les 1200 km de frontière.