31 mars 1943 : Roger Ranoux , alias Hercule ,(à gauche sur la photo)
1 des 3 chefs départementaux doir récupérer une motocyclette abandonnée à Cublac Corrèze.Il est avec Kiki , et , Zambo.. Les 3 arrivent à la Rochette , commune de Donzenac , à 10 km de Brive la Gaillarde.Ils sont prévenus qu'une voiture et 4 Allemands sont à Cublac.Les FTP entendent un bruit de moteur , Roger Ranoux et ses hommes abandonnent leur voiture, grimpent sur le talus au bord de la route. Ils se cachent derrière des buissons. Une C6
s'arrête derrière la camionnette. A bord 4 Allemands. Roger Ranoux jette une grenade qui éventre la C6. 2 homme semblent touchés , 2 sautent du véhicule. Roger Ranoux et ses hommes traversent le pré et préviennent les gens de la Rochette, il a peur des représailles , mais hélas une colonne allemande qui passait par là, déciment plusieurs des habitants.---------------------------------
-------------------------------------------------------------Roger Ranoux, alias «Hercule» dans les maquis de Corrèze et du Périgord, Du fait de sa grande taille, il est surnommé Hercule , lors de son entrée dans le maquis FTP Lucien-Sampaix qui opére en Corrèze et par lequel il rejoint la Résistance en mars?1943. Il a 22 ans. Revenu dans le Périgord, il devient en quelques mois une des figures majeures de la résistance locale à la tête des Francs tireurs partisans (FTP) et, après la réunification de la résistance française, avec René Boillet, des Forces françaises de l’intérieur (FFI) en Dordogne. Périgourdin né à Terrasson-Lavilledieu, Roger Ranoux est décédé ce jeudi 9?juillet 2015, à Saint-Astier, à 93 ans. Un dernier hommage lui a été rendu lundi à Trélissac ainsi que dans son village de Montrem. Militant antifasciste engagé en faveur des Républicains espagnols.Roger Ranoux est mécanicien avant d’être appelé à rejoindre le service du travail obligatoire (STO) qui devait le conduire en Allemagne. C’est l’occasion de son départ, avec ses frères Guy et Paul, pour le maquis. Au mois de novembre?1943, alors qu’il est responsable de secteur dans la résistance en Haute-Corrèze, il décide de revenir en Dordogne où il commande le groupe des FTP. Sa tête est mise à prix. À 23 ans, il est nommé lieutenant-colonel. Il est cité par de Gaulle à la BBC, à Radio Londres. L’audace de ses actions, son tempérament de meneur d’hommes et son courage frappent ses compagnons d’armes mais aussi sa modestie et sa rigueur. Il dirige la publication du journal la Voix de la Résistance. Après la libération du département, il rejoint le 134e régiment d’infanterie avant d’être démobilisé à Metz et de revenir à Terrasson comme chauffeur routier.-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------